Ses personnes hors du commun : chirurgiens, médecins, aides soignante, infirmières…à qui je dois beaucoup.
Hier soir, j’ai réalisé que je suis entourée d’anges – des médecins, infirmières et aides soignants hors du commun. J’ai regardé mon sein en devenir. J’ai eu quelques larmes car s’il existe, ce sont grâce à eux.
Car ce ne fut pas simple. Après l’opération, ma peau avait décrété (sans mon accord) que non, c’était fini. Mon corps a crié sa douleur. Mon cerveau a dit « j’en ai marre, suis naze ». Alors ses femmes et hommes m’ont prises en charge et se sont bagarrés pour moi. Pour que je m’en sorte dignement. Pour que je puisse continuer à me sourire et à sourire à Laurent en toute quiétude.
Ce sont des femmes et des hommes qui ont fait un choix dans leurs études pour être à nos côtés. Qui se sont bagarrés pour passer la barrière des diplômes (pas simple en médecine), qui ne regardent plus le quota d’heures inscrit sur leur fiche de salaire : 35h.
Ce sont des femmes et des hommes qui sont parfois confrontés à des patients désespérés ou à l’inverse désespérant car insultant (hé oui, certains confondent hôpital et hôtel de grand luxe). Ce sont des femmes et des hommes qui se lèvent tôt et se couchent tard, qui prennent sur eux alors que les difficultés s’enchaînent tout au long de la journée.
Et jamais leurs sourires ne s’effondrent. Jamais un moment d’agacement, ou de jugement. À la douleur, à la peur, ils répondent par la douceur, la bienveillance, la sincérité et l’empathie.
Souvent, on souligne que leur métier est juste magnifique, mais pourtant …. on n’en prend pas assez soin : 2 personnes pour 30 malades la nuit. Je les entends courir le plus doucement possible vers la chambre de l’un d’entre nous pour ne pas réveiller les 29 autres. Une fois fini, d’un coup, c’est une urgence qui arrive. Et ainsi s’enchaîne sans fin une succession de défis à relever, d’humains à relever, à soutenir…
1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 de merci rose à vous les anges.